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Bienvenue sur mon site dédié à la littérature et à l'exploration de l'esprit humain
Parce qu'écrire c'est aussi révéler des éclats de soi
Je crois au pouvoir des histoires qui traversent le temps et nourrissent l'âme, au pouvoir des mots qui élargissent la conscience. Ils sont si puissants les mots, ils aident, ils permettent de comprendre le sens des épreuves. Mais parfois ils sont si impuissants pour décrire la souffrance
MDL
L'Autrice
Michèle DUVAL-LEPIC
Michèle Duval-Lepic explore les silences, les blessures intimes et les éclats d'identité qui façonnent les femmes. Après des années à porter en elle le souffle d’un roman, elle signe avec "Gisèle, Fragments d’elle" un premier texte profondément humain, porté par une voix forte et lucide.
Mon Parcours
Mon premier roman
« Gisèle, fragments d’elle » est mon premier roman inspiré d'une incroyable histoire vraie qui raconte la relation d'emprise dans laquelle une femme se retrouve piégée durant quinze années, en proie à la violence conjugale. Une violence qui la poussera à fuir et abandonner ses huit enfants qu'elle ne retrouvera que 40 ans plus tard. Dans cet ouvrage, le désir instinctif de l’être humain de renaitre est mis en valeur, ce désir qui redonne un sens à la vie, malgré les épreuves et les renoncements déchirants que parfois elle impose.
Nouveau Projet en Cours
Plongez dans mon nouveau projet littéraire en cours, l'histoire vraie d'une femme atteinte d'un cancer HER2+++ qui combat pour la vie. Entre humour et témoignage, ce nouveau roman captivant promet une plongée intense dans l'émotion.
D'ailleurs, ce roman avance à grands pas car les derniers chapitres apparaissent.
Formation et Expertise
Fortement ancrée dans les thérapies psychocorporelles, la gestalt thérapie et l'hypno-sophrologie, mon expertise enrichit mes œuvres littéraires d'une profondeur psychologique unique.
Elodie B, rédacteur sur le Net Galley
Ce roman "Gisèle Fragments d'elle" est un gros coup de cœur !
On se plonge dans un récit poignant, bouleversant, émouvant et tragique.
On se demande comment le personnage de Gisèle a pu subir tout ce qu'elle a vécu.
On est happé par l'histoire de cette dame. Comment un petit bout de femme comme Gisèle a pu survivre à tout ça ?
Ce personnage est extrêmement attachant.
La double temporalité nous permet de comprendre le passé douloureux de Gisèle et pourquoi elle a pris certaines décisions.
Ce livre se lit vite car on veut savoir comment l'histoire va se terminer.
Cette histoire est inspirée d'une histoire vraie, ce qui fait que cela en devient encore plus touchant, poignant...
C'est une magnifique découverte !
Comment avoir pu écrire avec autant de poésie un drame aussi terrible. L’écriture est envoutante, j’avoue avoir pleuré plusieurs fois en lisant l'histoire de Gisèle, une histoire à la fois belle et sordide. Toute la sensibilité de Michèle DUVAL-LEPIC ainsi que sa force de caractère ont forgé ce livre fait de rose et d’acier, d’ombre et de lumière. Une grande écrivaine est née.
Laurence L Rédacteur Librinova net galley
Gisèle Fragments d'elle est un excellent roman, très touchant.
J'ai aimé suivre le destin de Gisèle, une femme qui a souffert. Nous la découvrons à l'âge honorable de 79 ans. Elle est bouleversée en apprenant qu'un de ses enfants la recherche.
Elle annonce alors la vérité à sa fille et revient sur son histoire, qui a commencée il y a bien longtemps.. C'était lors de la seconde guerre mondiale, rien n'était facile.
Les années passent et le destin de Gisèle n'est pas un long fleuve tranquille. La pauvre femme va énormément souffrir. Elle va vivre plusieurs vies qui vont devenir des secrets..
Et un jour, alors que sa vie est très avancée, ils vont éclater au grand jour.. C'est une histoire sombre, tragique, sur la résilience face à l'adversité. Certains passages sont très poignants et m'ont mis les larmes aux yeux.
L'écriture de Michele Duval-Lepic est pleine de poésie et fait naitre de nombreuses émotions. C'est vraiment bien écrit.
Gisèle : Fragments d'elle est un excellent roman que j'ai adoré lire et que je vous recommande sans hésitation.
Ma note : cinq étoiles.
L'univers du roman Gisèle fragment d'elle
Sur cette page vous trouverez quelques extraits du roman Gisèle Fragments d'elle
Extrait : Emprise
Quand elle rouvrit les yeux, une compresse glacée avait été posé sur son arcade douloureuse et Karl, debout au pied du lit, la regardait d’un air qui semblait inquiet.
— Tu es tombée et je me suis occupé de toi. On t’a montée avec l’autre type qui était avec toi tout à l’heure ! Tu vas mieux ?
Elle lut sur son visage une sorte d’expression qui put laisser croire qu’il s’en voulait vraiment de l’avoir mise dans cet état. Doucement, elle se redressa, encore sonnée par le choc violent qu’elle venait de subir et l’entendit poursuivre :
— Il voulait appeler les pompiers, mais moi, je savais que tu allais bien. J’ai dû lui expliquer que tu avais glissé avec ce froid et que tu t’étais fracassée sur le sol toute seule.
— Tu rigoles ? Tu crois que le choc m’a rendu amnésique ? Tu as commencé par me crier dessus en me disant que je minaudais, puis tu m’as frappée violemment et jetée au sol, comment oses-tu prétendre le contraire ?
— Absolument pas, c'est toi qui me fous en colère avec tes provocations. Moi, je ne fais que réagir. C’est tout !
Encore une fois, il cherchait le moyen d’échapper à ses responsabilités en désignant Gisèle comme seule coupable. Excédée par sa réaction, elle se leva d’un bond et lui fit face :
— Parce que quand tu me frappes, c'est moi la responsable ?
— Calme-toi ! Tu n’as pas l’air de bien comprendre, je ne t’ai pas frappée. Tu es tombée toute seule.
— Non, tu m’as bousculée, je le sais.
— Tu ne sais rien du tout. C’est un accident ! Comment il faut que je te le dise ? Même le voisin a vu que tu as trébuché. J’ai juste voulu te rattraper. En plus, je me suis inquiété pour toi.
Elle aurait juré qu’il l’avait fait exprès, mais il sembla si convaincant que le trouble et la confusion s’invitèrent une fois encore dans son esprit.
— De toute façon, j'en ai assez de tes scènes de jalousie. Regarde dans quel état je suis, tout ça parce que notre voisin voulait gentiment m’aider à porter les sacs de courses ? Quel mal y a-t-il à ça ?
— Comme d’habitude, tu ne vois pas le mal et je suis obligé de te protéger des autres. Oh et puis crois ce que tu veux ! Mais, je ne veux plus que tu parles à cet homme. Tu m’as bien compris ? D’ailleurs d’où tu le connais ?
— Je ne le connais pas. C’est un voisin, c'est tout.
Elle soutint le regard de Karl, mais sur son visage, elle reconnut cette expression furtive et menaçante qu’elle détestait.
— Ne fais pas l’innocente ! En plus, il a dit qu’il repasserait pour prendre de tes nouvelles, pourquoi il insiste autant ?
Elle comprit que la faute venait de changer de camp, alors elle baissa les yeux. Il ne servait plus à rien de tenter de dialoguer avec lui et de lui faire entendre raison. Tel un tyran imprévisible, Karl sembla se délecter de ses yeux remplis d’incompréhension.
Extrait : Résister
Dehors, la guerre sévissait toujours, même si la résistance armée s’organisait et se renforçait. Mais, depuis qu’un décret obligeait tous les juifs à porter l’étoile jaune sur leurs vêtements, le bruit des freins des voitures qui crissaient sur la chaussé et les portières qui claquaient brutalement en plein cœur de la nuit, devinrent une source de terreur. Tout le monde se barricada chez soi pour se sentir en sécurité.
Mais pas pour Gisèle ! Pour elle, c'était au cœur de sa propre maison qu’elle avait le plus peur. C’était auprès de Karl qu’elle se sentait en danger, c’était chez elle qu’elle subissait les pires scènes de violence. Tandis que les mois et les années passèrent, ce fut sa résistance à elle qui s’affaiblissait dans une vie qui n’était qu’une version de l’enfer dans laquelle elle était condamnée à vivre.
Elle aurait tant aimé que quelqu’un la délivre de son bourreau, mais entre le bruit des bottes qui résonnaient sur le bitume et les cris qui leur faisaient écho dans son appartement, cela ne faisait aucune différence pour les voisins. Ils restaient emmurés derrière leur porte, préférant garder les yeux fermés. D’ailleurs, au petit matin, personne ne remarquait les cernes noirs au creux de ses yeux, ni les traces rouges autour de ses poignets, ni même les bleus sur ses bras.
Qui se rendait même compte qu’elle était enceinte pour la quatrième fois.
Extrait : Renaissance
La Vierge Marie tenait dans ses bras l’enfant Jésus mais, dans son regard, il y avait de la douceur.
— Pourtant, ce n’est pas moi le monstre, ce n’était pas mon choix ! murmura-t-elle à la statue de marbre. Il m’a privée de mes enfants, c’est à cause de lui que je ne les reverrai plus jamais.
Elle aurait tellement voulu que les autres comprennent que, la monstruosité c'était cette violence.
C’était Karl le monstre, tout est de sa faute ! C’est lui qui aurait dû être à ma place. Je te maudis Karl, tu m’entends ? Je te maudis pour tout ce que tu as fait.
Alors, les yeux collés sur la lumière dansante des cierges, qui se consumaient sur l’étagère, elle se demanda pourquoi personne ne faisait jamais de reproche à l’homme violent ? Pourquoi les gens préféraient fermer les yeux sur cette vérité ? Pourquoi le mépris et le jugement aveugle des gens s’étaient posés sur elle et pas sur son bourreau ?
Mille fois, elle s’était demandée à quoi cela servait de continuer ainsi sur un chemin qui la rongeait. Mille fois le courage de se laisser mourir lui avait manqué et mille fois sa volonté de vivre avait repris le dessus comme une force en elle qui ne l’abandonnait jamais.